Argumentaire

Chacune doit pouvoir donner son avis

Savez-vous que plus de 40% de la population genevoise est étrangère ? Ces personnes contribuent grandement à la prospérité du canton, elles apportent leurs compétences, paient leurs impôts et assument les mêmes devoirs que les Genevois⸱es. Les mêmes devoirs, mais pas les mêmes droits.

Sur le plan cantonal, les droits de voter, d’élire et de se porter candidat⸱e, de signer des initiatives et référendums leur sont interdits.  Après 8 ans de vie ici, il serait pourtant normal que tous les habitant⸱es aient la possibilité de s’exprimer sur des sujets comme le logement, la santé, la formation, la mobilité et la fiscalité qui nous concernent toutes et tous.

Ici, c’est Genève

Genève a une tradition d’ouverture sur le monde. Dans d’autres cantons romands, Neuchâtel, Jura, Vaud et Fribourg, les droits de vote et d’éligibilité sont accordés aux étranger⸱ères résidents dans les communes. Neuchâtel et Jura leur accordent aussi le droit de vote au niveau cantonal. Alors que Genève a introduit en 2005 le droit de vote aux étranger⸱ères résidents seulement au niveau communal, il est temps de rattraper ce retard. Allons de l’avant !

Cela renforce notre démocratie

La population de Genève n’est pas suffisamment représentée dans son Parlement. En 2023, le Grand Conseil n’a été élu que par 37% des électeur⸱trices suisses. Si on tient compte de l’ensemble des résident⸱es du canton, moins de 20% de la population est représentée au Parlement.

La citoyenneté peut être locale

Les étranger⸱ères résidant à Genève de longue date peuvent se sentir citoyens de Genève même s’ils ne sont pas suisses. La naturalisation n’est pas à la portée de l’ensemble des personnes qui veulent franchir ce pas. Depuis 2018, l’accès à la naturalisation a été fortement restreint. De nombreuses personnes  en sont exclues.

Six raisons de voter OUI le 9 juin

  1. Donnons aux étrangersères résidents de longue date les droits politiques jusqu’au niveau cantonal.
  2. Aujourd’hui, 40% de la population du canton est étrangère et ne peut donc pas s’exprimer dans les urnes. 
  3. Les étrangersères résidents ont les mêmes devoirs que les citoyenes genevois, donnons-leur les mêmes droits. 
  4. La naturalisation est devenue plus restrictive. Les droits politiques cantonaux sont une autre voie pour donner son avis.
  5. On peut se sentir citoyenes genevois sans être Suisse.
  6. Toutes les forces et intelligences devraient être mises au service d’une Genève ouverte sur le monde.